La dernière note

Paris-Tokyo



Dernière arrivée dans l’équipe du Yojisu, Constance Ho est notre nouvelle pâtissière. Passionnée et créative, Constance façonne désormais desserts et minis-pâtisseries au Yojisu.

Pour cette native de Taiwan, la pâtisserie c’est avant tout une ouverture à l’autre. Quelques techniques culinaires transmises par sa mère, un goût des voyages et une famille passionnée de gastronomie forgeront son premier intérêt pour la grande cuisine. Mais c’est chez Joël Robuchon, à Tokyo, qu’elle aura sa première révélation de l’expérience  exceptionnelle que peut offrir un simple dessert…

Après quelques détours, des études de langues et culture française à Aix et un poste en restauration, Constance revient à la pâtisserie. Forte de ses expériences et sûre de sa voie, elle sortira diplômée du Cordon Bleu en 2013, complétera son expérience chez Cyril Lignac avant de descendre tout droit sur Aix pour travailler au Koï puis au Yojisu.

Créative et curieuse, elle se nourrit de tout et pioche dans tous les univers. Constance façonne sa démarche créative au gré de ses expérimentations, s’inspire des grands chefs pour ses essais, marie les contraires et joue avec les formes et les couleurs. Si la pâtisserie est une délicieuse surprise pour les cinq sens elle définit avant tout son approche comme une expérience de l’échange et de la rencontre, à l’instar de son chef favori Jamie Oliver, pour une cuisine vivante et accessible.

Aujourd’hui, elle apporte au Yojisu son expertise de la pâtisserie française et sa sensibilité asiatique pour une pâtisserie légère et subtile, tout en équilibre. Pour cette passionnée, au delà du besoin de se nourrir, la pâtisserie est un petit luxe que l’on s’accorde en fin de repas. Dernière note de plaisir pour une expérience parfaite.



Constance propose chaque jour ses nouvelles pâtisseries pour accompagner votre repas. 
 Dégustez les au Yojisu et retrouvez toutes ses inspirations sur son fil instagram : yummy_league



à bientôt !

Les petits plats de saison


Agémono & Donburi




Quand on évoque la cuisine japonaise, on ne pense pas immédiatement aux techniques de fritures. Pourtant couramment utilisées dans la cuisine quotidienne ce type de cuisson appelé Agébitashi combine une friture légère des aliments associé à une marinade, un bouillon ou une sauce. Cette technique de cuisine permet des mets délicatement frits tout en conservant leur fraîcheur. 

Pour le mois d’octobre, le chef Uto a réinterprété la technique Agébitashi autour de trois produits de saison : le tofu, l’aubergine et les champignons. 
  


Encore peu consommé en France, le tofu est un incontournable de la table japonaise. Au Japon il entre dans la composition de plus de 200 recettes et certains restaurants sont même entièrement dédiés à la cuisine du Tofu. Importé avant l’ère Kamakura (vers 1192) au Japon, le tofu était surtout consommé dans les temples avant de trouver sa place dans la cuisine quotidienne des japonais. Issu d’un simple mélange de soja trempé et d’eau, le tofu est peu calorique mais très nourrissant.

Au Yojisu vous pourrez trouver une variation de la fameuse recette Agédashi Dofu. Coupé en bloc le tofu est enveloppé de fécule de pomme de terre avant d’être légèrement frit. Subtilement croustillant à l’extérieur, ferme et fondant à l’intérieur ce plat révèle toute sa complexité accompagnée de Tentsu-yu.  Une sauce claire et chaude, en parfait équilibre avec la panure du Tofu. Un plat simple mais élégant.

Ce plat très populaire est souvent servi en apéritif dans les Izakayas (bars japonais) mais également pour les repas quotidiens. La première apparition écrite de la recette daterait de 1782!

Autre aliment très populaire, l’aubergine ou Nasu en japonais est un légume utilisé depuis le VIIème siècle dans la cuisine japonaise traditionnelle. Les japonais la dégustent principalement de juin à octobre, aussi bien frite, qu’en tempura, en sauce ou encore macérée crue dans le vinaigre (tsukemono). C’est un légume qui propose une infinité de variations une fois que l’on maîtrise sa cuisson.
  
Agébitashi signifiant littéralement frit et mariné, on plonge très rapidement l’aubergine dans l’huile afin qu’elle dore avant de la faire réduire à feu doux dans une sauce à base de soja et dashi.  Moelleuse et crémeuse, l’aubergine conserve tous les parfums et saveurs de la sauce. C’est un plat  qui s’accommode parfaitement en donburi avec du riz et les Kinoko no Ume, mariant la richesse de l’aubergine à une salade de champignons frais accompagnés d’une vinaigrette Uméboshi.

Plus que de saison les champignons sont aussi un aliment populaire et apprécié des japonais qui ont su créer des recettes simples mais toujours riche en saveurs. Légers et parfumés les champignons sont les incontournables de l’automne. Les Kinoko no Ume du chef Uto rencontrent l’amertume et l’acidité de la prune japonaise pour une cuisine toujours plus curieuse des saveurs traditionnelles japonaises.


Bonne dégustation !